la ceremonie du 1er juin
La
traditionnelle cérémonie du 1er juin est certainement connue des
Genevois.
Néanmoins,
un rappel peut être le bienvenu :
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la
République de geneve annexee par la France
15/4/1798 |
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A la fin du 18e
siècle, le Directoire français décide d’envahir la Suisse. Les cantons
résistent, mais finissent par succomber. De son côté, la République de Genève
est annexée à la République française le 15 avril 1798. Un régime qui durera
15 ans, pendant lesquels les syndics (les gouvernants genevois) nouent des
contacts avec la Diète des cantons helvétiques. Sous la menace militaire, un
traité de réunion de la République de Genève à la France est voté par une
commission extraordinaire. La République à vécu. |
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geneve,
chef-lieu departemental Français
25/7/1798 |
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Genève, abaissée par l’annexion française
au rang de ville de province, devient chef-lieu du département français du Leman, qui s’étend
du Jura au Mont-Blanc. La vie continue,
certes, mais l’espérance de jours meilleurs reste vivace au fond des
cœurs, l’idée de l’indépendance et de
la République demeure, même si les armoiries de Genève sont proscrites et
effacées de sur les monuments. Napoléon Bonaparte se proclame empereur. Son
centralisme restreint davantage encore les libertés des Genevois. Les jeunes
classes de la cité de Calvin sont mobilisées. Napoléon les envoie combattre
en Allemagne, Espagne et en Russie. |
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la restauration de l’ancienne republique 1/1/1814 |
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Les
armées napoléoniennes lourdement défaites à Leipzig, un nouvel espoir de
liberté saisit les Genevois. Le territoire genevois comptait, alors, 31’500
habitants, 22’300 pour la Ville, 9’200 pour les communes. Après la réunion
des communes catholiques, le canton comptera 48’500 habitants. Le 30 décembre
1813 au matin, les 10’000 soldats de l’armée autrichienne de libération
entrent dans Genève. Les 1500 soldats de la garnison française sont sortis
par la Porte Neuve à peine une heure plus tôt ! Sous le titre de
« Syndics et Conseil provisoires », le Gouvernement constitué
arrête les termes d’une proclamation d’indépendance qui sera lue, le 1er
janvier 1814, sur les places publiques. Les Autrichiens, fêtés comme
libérateurs de la patrie, se retirent le 16 mai 1814. La partie se joue
désormais sur le terrain diplomatique aux Congrès de Vienne, de Paris, puis
de Turin. Devant les ministres alliés, l’envoyé du gouvernement provisoire
genevois, Pictet de Rochemont, plaide pour que Genève retrouve ses frontières
naturelles du Salève et du Jura et qu’elle se soude à la Suisse pour en
devenir canton. |
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les helvetes arrivent 1er juin 1814 |
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Les syndics avaient
gardé d’étroits contacts avec la Diète helvétique. En gage d’amitié, cette
dernière envoie, par voie lacustre, une garnison de soldats de Fribourg et
Soleure, ainsi que quelques Lucernois, accueillis avec enthousiasme par la
population au Port Noir le 1er juin 1814. Leur présence atteste
symboliquement que, désormais, Genève est suisse. Le pas décisif vers la
Confédération helvétique est fait, en effet, même si le ministre français
Talleyrand intriguera encore longtemps contre les desseins de Genève. Après
un vote de principe de la Diète, admettant Genève sans condition au sein de
la Confédération, le 12 septembre 1814, l’acte d’union authentique sera signé
le 19 mai 1815, et le député de Genève prête serment au nouveau pacte
fédéral, en compagnie des 21 autres cantons, le 9 août 1815. Genève n’eut
aucune peine à prendre rang parmi les cantons confédérés. On se connaissait
depuis si longtemps : la première combourgeoisie avec Fribourg date du
XVe siècle, celle avec Berne et Fribourg de 1526. Par la suite, Genève vivra
des « années de bonheur », comme disaient les contemporains. Et ce,
au moins jusqu’à la révolution radicale aboutissant à la Constitution du 24
mars 1847… |
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sources |
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Histoire
populaire du Canton de Genève (H. Denkinger-Rod, édité par Atar SA, en 1905) ·
L’Organisation
des Pouvoirs Politiques dans les Constitutions de la République et Canton de
Genève (Lucien Fulpius, Librairie de l’Université, 1942) ·
Genève 1814
– 1964, Souvenir des Fêtes commémoratives du 150e anniversaire de
la réunion de Genève à la Confédération suisse (édité par la Chancellerie
d’Etat de la République et canton de Genève, Librairie de l’Université) ·
L’Histoire
illustrée de Genève (Pierre Bertrand, Tribune Editions, 1983) ·
Au Citoyen
suisse, Post Tenebras Lux (livre remis au citoyen qui atteint sa
majorité/Atar SA) |
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SOCIETE DE LA RESTAURATION ET DU 1ER
JUIN |